Looking for Onkalo

Publié le 9 Septembre 2016

"Looking for Onkalo" C'est quoi ?

En prenant la narration du projet chorégraphique comme base pour un projet transmedia, nous souhaitons élargir l’univers du projet «Onkalo» avec un live audiovisuel mettant en scène un des personnages de l’histoire (le Fureteur). Une invitation au voyage qui vient s’ajouter au spectacle chorégraphique.

L’URBEX (Exploration de lieux abandonnés) est l'une des inspirations du projet, ce sont ces lieux qui motivent aussi notre désir d’inviter le public à visiter par le biais de la vidéo ces endroits interdits et intemporels qui peignent un décor idéal pour Onkalo.

Beaucoup de voyages découleront de ce projet, la première aventure pour ce tournage hors du commun prend forme au pied du mont Buzludzha en Bulgarie.

workshop

Photo Romain Giquel

Un petit texte ici, pour vous embarquer dans une expérience décoiffante !

Mémoires de l'Est :

Le Fureteur grimpe une à une les marches

Sans même avouer ce qu'il cherche

La hargne qui le pousse ne date pas d'hier

La marche vient de plus loin derrière,

Il arpente à pas lourds l'herbe gelée

La course depuis longtemps initiée

en bas dans les plaines à l'Est,

Comme un relai la marche saisit ses jambes

Sans jamais qu'il sache pourquoi

Sans qu'il ne tremble

Il apprend à lâcher du leste,

À mieux gravir sa montagne

Il fraye un chemin en aval

Un souffle qui avance tentant d'oublier le froid,

Le re.froid

Une masse verticale qui ne veut pas plier sous le vent,

Il va contre le vent voilà pourquoi il souffle,

À chaque pas il s'enfonce en son coeur,

Au plus profond

La certitude qu'il faut avancer,

Jusqu'aux portes de Buzludzha,

Bien au-dessus de la raison,

Bien au-delà d'une quelconque réflexion,

Il ne voit rien, tout est verdâtre,

Une vision de cheval, rien sur les côtés,

Ça doit filer droit ou crever,

Il avance, plus que jamais là.

Onkalo

Photo Romain Giquel

Quand je vous aperçois dans mon champ de vision de chameau du futur,

Je me dis qu'on y va tous et qu'on s'y retrouvera forcément,

En tout cas moi je saurais vous retrouver.